Luis Alberto Bustamante Robin; Jose Guillermo González Cornejo; Jennifer Angelica Ponce Ponce; Francia Carolina Vera Valdes; Carolina Ivonne Reyes Candia; Mario Alberto Correa Manríquez; Enrique Alejandro Valenzuela Erazo; Gardo Francisco Valencia Avaria; Alvaro Gonzalo Andaur Medina; Carla Veronica Barrientos Melendez; Luis Alberto Cortes Aguilera; Ricardo Adolfo Price Toro; Julio César Gil Saladrina; Ivette Renee Mourguet Besoain; Marcelo Andres Oyarse Reyes; Franco Gonzalez Fortunatti; Patricio Ernesto Hernández Jara; Demetrio Protopsaltis Palma;Nelson Gonzalez Urra ; Ricardo Matias Heredia Sanchez; Alamiro Fernandez Acevedo; Soledad García Nannig; Paula Flores Vargas.
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La bandera de Bélgica está formada por tres bandas verticales iguales de colores negro, amarillo y rojo; |
Introducción Las órdenes nacionales de Caballería se otorgan por real decreto en fechas fijas: 8 de abril ( aniversario del rey Alberto I), 15 de noviembre ( festividad del rey ) y en algunos casos el 21 de julio (día nacional belga) para recompensar servicios meritorios al Reino de Bélgica. en la trayectoria profesional y la edad del destinatario. Varias regulaciones diferentes rigen la adjudicación del orden nacional para los diversos ministerios. Además, las órdenes nacionales pueden ser otorgadas por el rey por obras especialmente meritorias. Los decretos reales, a excepción de las concesiones a los extranjeros, se publican en el Diario Oficial de Bélgica (Moniteur Belge). El ministro responsable de Asuntos Exteriores, actualmente el Ministerio de Relaciones Exteriores del Servicio Público Federal (SPF / FOD) , administra las órdenes nacionales y tiene un papel de asesor en casos que no se ajustan a un reglamento. Para la adjudicación de órdenes nacionales para personas a las que no se aplica ni se ha adoptado ninguna reglamentación, el número de premios se limita cada año por decisión del Consejo de Ministros (contingente anual de candidatos.). Bélgica. Bélgica (en neerlandés: België; en francés: Belgique; en alemán: Belgien), oficialmente Reino de Bélgica, es uno de los veintisiete Estados soberanos que forman la Unión Europea, situado en Europa noroccidental. El país cubre una superficie de 30.528 km² y poseía en el año 2023 una población de 11.754.045 habitantes. Su capital y la conurbación más poblada es Bruselas, mientras que su ciudad (municipio) más poblada es Amberes. Bélgica es un Estado multilingüístico con tres lenguas oficiales: el 57 % de su población, en la Región de Flandes principalmente, habla neerlandés, mientras que cerca del 42 % habla francés (en la región de Valonia, al sur, y en la Región de Bruselas-Capital, una región oficialmente bilingüe que acoge una mayoría de hablantes de francés). Menos de un 1 % de los belgas vive en la Comunidad germanófona, donde hablan alemán, junto a la frontera al este del país. A menudo, esta diversidad lingüística lleva a severos conflictos políticos y culturales, muy parecidos a los de otros países bilingües, reflejándose en la organización territorial de Bélgica y en su historia política. Bélgica recibe su nombre de la denominación latina de la parte más septentrional de la Galia, Gallia Belgica, el cual, a su vez, procede de un grupo de tribus celtas, los belgas. Históricamente, Bélgica ha sido parte de los Países Bajos de los Habsburgo, los cuales incluían los actuales Países Bajos y el Gran Ducado de Luxemburgo, ocupando una región algo mayor que el moderno Benelux. Desde finales de la Edad Media hasta el siglo XVII, fue un floreciente centro de comercio y cultura. Desde el siglo XVIII hasta la Revolución belga de 1830, Bélgica, en aquella época llamada los Países Bajos del Sur, fue el lugar de muchas batallas entre las potencias europeas y es por ello que se ha ganado el apodo de «el campo de batalla de Europa» o «la cabina de Europa». Es uno de los miembros fundadores de la Unión Europea, cuyas instituciones principales están ubicadas en el país, así como de la OTAN. Su capital, Bruselas, es también la capital de facto de la Unión Europea |
1er MAI 2006. - Loi relative à l'octroi de distinctions honorifiques dans les Ordres nationaux (1)
Article 1er. La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution. Art. 2. Pour l'application de la présente loi, on entend par Ordres nationaux : - l'Ordre de Léopold, créé par la loi du 11 juillet 1832; - l'Ordre de la Couronne, institué par les décrets des 15 octobre 1897 et 25 juin 1898; - l'Ordre de Léopold II, créé par le décret du 24 août 1900. Le classement hiérarchique des décorations composant les Ordres nationaux belges est repris à l'annexe de la présente loi. Art. 3. Le Roi détermine les règles et la procédure pour l'octroi de distinctions honorifiques, ainsi que pour les octrois majeurs, et approuve les règlements. Art. 4. Nul ne peut émarger à plus d'un règlement à la fois. Les distinctions sont octroyées en fonction de l'occupation principale. Le cumul de situations n'entraîne pas le cumul de distinctions, à l'exception des décorations pour faits de guerre. L'octroi d'une distinction dans les Ordres nationaux ne peut être considéré comme conférant une reconnaissance de certaines options, prises de position ou actions politiques. Art. 5. § 1er. Les règlements prévoient que les distinctions dans les Ordres nationaux sont octroyées à intervalles réguliers déterminés en fonction de l'âge ou de la carrière. § 2. Cette règle vaut non seulement pour les octrois intéressant chaque Ordre considéré séparément, mais également pour l'ensemble hiérarchique sous lequel sont groupées les différentes classes de ces Ordres. § 3. Il peut être dérogé à la présente règle lorsque la personne concernée change de statut en raison d'un changement d'occupation principale. Art. 6. § 1er. L'avis du ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions est requis : - pour toute proposition dérogeant aux principes visés dans la loi, aux règlements et tableaux d'octroi; - pour toute proposition en l'absence de règlement ou, pour le secteur privé, d'octroi de distinctions à partir de la Croix de Commandeur de l'Ordre de Léopold II. § 2. Pour l'octroi de distinctions supérieures ou égales à celle de Commandeur, les propositions visées au § 1er, ayant recueilli un avis favorable du Ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions, doivent également être soumises à l'approbation du Conseil des ministres, à l'exception des octrois majeurs visés à l'article 3. § 3. Toute proposition d'octroi du Grand Cordon de l'Ordre de Léopold ne ressortissant pas à la compétence exclusive du Ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions, doit être soumise, après avis du Cabinet du Roi et avis favorable du ministre, à l'approbation du Conseil des Ministres, à l'exception des octrois majeurs visés à l'article 3. § 4. Si le Ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions donne un avis négatif, le membre du gouvernement compétent peut demander l'arbitrage du Premier Ministre. Si ce dernier infirme l'avis précédent, la proposition, quel que soit le grade proposé, est soumise à l'approbation du Conseil des Ministres. Art. 7. § 1er. Nul ne peut se voir attribuer une distinction égale ou inférieure à celle qu'il possède déjà dans la hiérarchie combinée des Ordres nationaux. § 2. Toutefois, lorsqu'il ne peut être envisagé de décerner une distinction supérieure, mais que la volonté de décorer la personne concernée subsiste, il peut être exceptionnellement dérogé à la règle prévue au § 1er moyennant le respect des conditions suivantes : - l'accord préalable du Ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions est requis, ainsi que, pour tout octroi égal ou supérieur au grade de commandeur, l'approbation préalable du Conseil des ministres; - cette dérogation ne peut être utilisée qu'une seule fois pour la même personne; - la personne concernée doit être âgée de 60 ans au moins; - la distinction proposée ne peut être inférieure de plus de deux degrés, dans la hiérarchie combinée des Ordres nationaux, à la plus haute distinction que possède la personne concernée; - la distinction octroyée par le biais de cette dérogation ne peut être inférieure à la Croix d'Officier de l'Ordre de Léopold. Art. 8. Tout nouvel octroi dans les Ordres nationaux ne peut s'effectuer que dans le premier ou le second grade immédiatement supérieur dans la hiérarchie combinée des Ordres nationaux. Il peut être dérogé à la présente règle lorsque la personne concernée change de règlement en raison d'un changement d'occupation principale et pour les octrois majeurs visés à l'article 3. Art. 9. Le refus d'une distinction honorifique dans les Ordres nationaux par la personne concernée est irrévocable, et a pour effet que celle-ci ne peut plus être proposée à une nomination ou promotion dans ces Ordres. Art. 10. Sont exclues les décorations à titre posthume en considération de l'exercice ordinaire et non dangereux d'une profession. L'octroi à titre posthume d'une décoration ne peut être réalisé, à titre civil comme à titre militaire, qu'en raison de motifs de guerre ou lors de décès survenus dans l'accomplissement soit de tâches périlleuses au service du Pays, soit d'actes de courage et de dévouement envers le prochain. Sans préjudice de l'alinéa précédent, le Roi peut, après approbation du Conseil des Ministres, décorer à titre posthume une personne dont les mérites sont exceptionnels, et dont le décès surviendrait après soumission de la proposition d'octroi au Conseil des Ministres. Art. 11. § 1er. Les personnes faisant l'objet d'une procédure judiciaire en matière pénale - information ou instruction - ou disciplinaire ne sont pas proposées pour une distinction dans les Ordres nationaux avant l'issue de cette procédure. Les services publics ne sont pas tenus de procéder à des investigations systématiques pour vérifier ce fait. Si toutefois ils venaient à en avoir connaissance, ils sont tenus de s'abstenir provisoirement de toute nouvelle initiative. Ils doivent néanmoins vérifier l'absence de condamnation. § 2. En cas de classement sans suite, non-lieu, acquittement ou absence de sanction disciplinaire, la proposition d'octroi est introduite ou réintroduite avec la même prise de rang que celle initialement prévue et le temps pendant lequel la proposition a dû être suspendue peut être pris en considération dans le calcul de l'ancienneté requise pour un octroi ultérieur éventuel. § 3. En cas de condamnation ou de sanction disciplinaire, il appartient au service public compétent de reconsidérer l'opportunité de la proposition d'octroi, en fonction de la gravité de la condamnation ou de la sanction disciplinaire. En tout état de cause, la proposition d'octroi est abandonnée en cas de condamnation assortie d'une destitution des distinctions honorifiques ou d'une interdiction de les porter ou en cas de condamnation à une peine correctionnelle principale d'un an ou à une peine plus lourde. Art. 12. Les propositions d'octroi de distinctions aux mandataires publics élus, à quelque niveau de pouvoir que ce soit, ne sont soumises au Roi qu'après avoir été dûment contrôlées par le service public responsable. Art. 13. § 1er. Le contingent est une limitation du nombre d'octrois de distinctions honorifiques, qui s'applique à : - toute proposition dérogeant aux principes visés dans la loi, aux règlements et tableaux d'octroi; - toute proposition en l'absence de règlement ou pour le secteur privé. § 2. Le Conseil des Ministres approuve le contingent attribué à chaque service public fédéral et à chaque ministère pour les grades d'Officier et de Chevalier. Toute modification à ce contingent doit être approuvée par le Conseil des Ministres. § 3. Pour les grades de Grand Cordon, Grand-Croix, Grand Officier et Commandeur, le contingent est de 60 pour la totalité des services publics fédéraux et ministères, et de 15 en ce qui concerne les octrois majeurs visés à l'article 3. § 4. Le contingent est annuel. Un reliquat éventuel ne peut être reporté à l'année suivante. § 5. Les Palmes, les Médailles, ainsi que les décorations octroyées aux personnes de nationalité étrangère, ne sont pas soumises à contingentement. Art. 14. Les dates des mouvements annuels sont le 8 avril et le 15 novembre, et, le cas échéant, le 21 juillet. La règle contenue au premier alinéa ne s'applique pas aux octrois relatifs aux parlementaires et aux membres des gouvernements Art. 15. § 1er. Toute dérogation à la règle visée à l'article 14 doit être spécialement motivée dans la proposition. § 2. Des octrois collectifs spéciaux, c'est-à-dire réalisés en dehors des mouvements habituels, peuvent avoir lieu à l'occasion d'anniversaires d'institutions pour autant : - qu'il s'agisse d'institutions jouissant d'une excellente réputation et dont l'utilité pour la collectivité est largement reconnue et appréciée; - qu'il s'agisse d'honorer des activités atteignant 50 années ou un multiple de ce nombre ou qu'il s'agisse d'honorer les fondateurs, principaux dirigeants et collaborateurs à l'occasion du 25e anniversaire de telles institutions, pour autant que les intéressés aient servi l'institution concernée pendant 20 ans au moins; - que cela ne constitue pas pour les intéressés un privilège sous le rapport des titres, lesquels doivent donc répondre aux exigences réglementaires ordinaires à cet égard. Art. 16. La décoration peut être portée dès signature par le Roi de l'arrêté d'octroi. Art. 17. § 1er. Chaque arrêté de nomination ou de promotion dans les Ordres nationaux est publié par extraits au Moniteur belge en reprenant les données suivantes : - le nom de l'Ordre; - le nom et la qualité des bénéficiaires, par classe de distinction et dans l'ordre alphabétique; - la date de prise de rang. § 2. En dérogation à la règle visée au § 1er, les arrêtés de nomination ou de promotion dans les Ordres nationaux relatifs à des personnes de nationalité étrangère, ne font pas l'objet d'une publication au Moniteur belge. Art. 18. Les principes généraux visés dans la présente loi valent également pour les étrangers qui peuvent faire valoir des mérites particuliers et exceptionnels à l'égard de la Belgique, sans préjudice des articles 13, § 5, et 17, § 2.
_______ Annexe visée à l'article 2 DISPOSITION HIERARCHIQUE DES CLASSES COMPOSANT LES ORDRES NATIONAUX BELGES
(*) Les appellations de grand cordon et de grand-croix sont ici employées par respect du texte des actes d'institution des ordres cités. Contrairement à une supposition parfois constatée, le terme de grand cordon ne désigne pas par lui-même un rang supérieur à celui de grand-croix, l'une et l'autre de ces expressions s'appliquent à la première classe de l'ordre pour lequel il en est fait usage. C'est donc pure affaire de style que cette différence de dénomination de cette classe. |
2.-La Orden de la Corona.
La Orden de la Corona fue creada el 15 de octubre de 1897 por el rey Leopoldo II en su calidad de gobernante del Estado Libre del Congo. La Orden se destinaba a reconocer los hechos heroicos y servicios distinguidos prestados al servicio del Estado Libre del Congo, muchos de los cuales, y en bastantes ocasiones, estaban envueltos en la polémica. En 1908, la Orden de la Corona se convirtió en una orden de Bélgica, ocupando el segundo lugar en la prelación premial por debajo de la Orden de Leopoldo. En la actualidad, la Orden de la Corona se otorga por servicios prestados al Estado belga, en especial por servicio meritorio en la función pública. También se otorga por distinguidos logros artísticos, literarios y científicos, o para servicios comerciales o industriales en Bélgica o en África. La Orden también puede ser concedida a los extranjeros, frecuentemente a los militares y miembros de legaciones diplomáticas de otros países presentes en Bélgica.
La Divisa de la Orden es un "asterisco maltés" esmaltado de blanco con rayos rectos, en plata para la clase de caballero y en oro para las categorías superiores. El disco central anverso tiene una corona de oro sobre un fondo de esmalte azul. El disco central del reverso lleva el monograma de la doble "L" (por el rey Leopoldo II) sobre un fondo de esmalte azul. La insignia se suspende en una corona de hojas de laurel y roble esmaltada de verde. |
3.-La Orden de Leopoldo II.
La Orden de Leopoldo II fue creada el 24 de agosto de 1900 por el propio Leopoldo II en su calidad de soberano del Estado Libre del Congo. En 1908, fecha en la que el Congo se incorporó a Bélgica, la Orden de Leopoldo II pasó al sistema premial belga. La Orden se concede por servicios meritorios al Rey de los Belgas y como muestra de su buena voluntad personal. Puede ser otorgada tanto a los belgas como a ciudadanos extranjeros. En los últimos tiempos se ha convertido en una orden que premia el largo y fiel servicio en la administración pública y se concede alternativamente con la Orden de la Corona.
La divisa de la Orden es una cruz maltesa de metal, en plata para la clase de Caballero y en oro para las categorías superiores, con una corona de laurel del mismo metal entre los brazos de la cruz. El disco central presenta en su anverso un león sobre un fondo de esmalte negro rodeado por un anillo de esmalte azul con el lema "La unión hace la fuerza" (en francés "L' union fait la force" y en flamenco "Eendracht macht maakt"). La insignia se remata con una corona también de metal. Hasta la inclusión de la Orden de Leopoldo II en el Reglamento Nacional de Honores de Bélgica, el disco central mostró un escudo esmaltado azul, blanco y negro del Estado Libre del Congo y el lema Travail et Progrès. La Orden de Leopoldo II se organiza en cinco clases y tres medallas: Gran Cruz. Gran Oficial. Comendador. Oficial. Caballero. La medalla muestra la insignia de la Orden impresa sobre un cospel de metal con forma vagamente octogonal. Medalla de Oro. Medalla de Plata. Medalla de Bronce. La cinta de la Orden es de color azul con una raya negra central. Originalmente, la franja central de la cinta era blanca, ya que el azul y el blanco eran los colores del Estado Libre del Congo. En circunstancias especiales, de carácter militar, la cinta puede llevar una palma o dos espadas cruzadas. Los pasadores de la Orden responden a las características antes comentadas para cada uno de los grados. |
Rey Leopoldo I de los belgas. Primer rey de Bélgica, con el que dio comienzo la dinastía de Sajonia-Coburgo (Coburgo, 1790 - Bruselas, 1865). Leopoldo I era el hijo menor de la casa ducal de un pequeño principado independiente de Alemania, el Ducado de Sajonia-Coburgo. La lucha contra Napoleón lo llevó a servir como oficial en el ejército ruso (1805-10). Acabada la guerra, pasó a vivir en Inglaterra, donde contrajo matrimonio con la heredera del trono (1816), muerta al año siguiente. Las dos primeras revoluciones europeas que dieron lugar a alteraciones en el orden del Congreso de Viena le ofrecieron la Corona de los respectivos Estados independientes que se crearon: Leopoldo rechazó la de Grecia (1830), pero aceptó la de Bélgica, que acababa de rebelarse contra el dominio holandés (1831). Leopoldo I de Bélgica empezó por jurar la Constitución del nuevo Estado, considerada más tarde un paradigma del liberalismo clásico; y a lo largo de su reinado se atuvo escrupulosamente a su papel de monarca constitucional, permaneciendo neutral en los conflictos políticos entre liberales y católicos. Su primera tarea fue defender la independencia de Bélgica frente a los intentos de reconquistarla que lanzaron los holandeses; en este objetivo le proporcionaron una buena ayuda diplomática sus vinculaciones familiares, pues no sólo contó con el apoyo británico, sino también con el de Francia, con cuyo nuevo monarca, Luis Felipe de Orléans, había emparentado al contraer matrimonio con su hija (1832). Rechazado el ataque holandés, obtuvo el Tratado de Londres (1839), por el que quedaban reconocidas las nuevas fronteras, repartiéndose Limburgo entre Holanda y Bélgica, y anexionándose esta última gran parte del territorio de Luxemburgo. Leopoldo I fue un hábil diplomático, capaz de hacerse notar en la política internacional desde su pequeño y joven reino: casó a un sobrino suyo con la reina María de Portugal en 1836; e incluso ejerció cierta influencia sobre su sobrina, la reina Victoria I de Inglaterra, a la cual casó en 1840 con otro sobrino suyo (Alberto de Sajonia-Coburgo-Gotha). Por lo demás, el largo reinado de Leopoldo coincidió con la época de consolidación del Estado belga y de desarrollo de su economía; le sucedió en el trono su hijo Leopoldo II de Bélgica. Rey de Bélgica, perteneciente a la dinastía de Sajonia-Coburgo (Bruselas, 1835 - Laeken, 1909). Sucedió a su padre, Leopoldo I de Bélgica, en 1865. Como su antecesor, fue un hábil diplomático, capaz de obtener, merced al apoyo de Gran Bretaña, que la neutralidad belga fuera respetada en la confrontación entre Bismarck y Napoleón III, que culminaría con la Guerra Franco-Prusiana (1870-71). No obstante, las tensiones internacionales crecientes de finales de siglo le convencieron de la necesidad de reforzar la defensa del país, anticipándose así a la violación de la neutralidad belga que perpetrarían los alemanes en la Primera Guerra Mundial (1914-18); poco antes de morir consiguió que se aprobara la Ley del servicio militar (1909).
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Rey Leopoldo II de belgas. Pero Leopoldo II fue también un activo hombre de negocios, que simbolizó en su persona el éxito de la economía belga bajo su largo reinado. Su negocio más ambicioso fue la colonización del Congo, que acabó convirtiendo a la pequeña Bélgica en una potencia imperialista. Interesado por el continente africano cuando su interior era prácticamente desconocido en Occidente, creó una Asociación Internacional Africana movida aparentemente por objetivos científicos y humanitarios (1876); impulsó las exploraciones de la cuenca del río Congo por parte de Henry Morton Stanley (1879-85), que le proporcionaron el control de un vasto territorio a través de la Asociación Internacional del Congo (fundada por Leopoldo en 1882). La Conferencia internacional de Berlín (1885), que repartió el continente africano entre las potencias europeas, creó un Estado Libre del Congo y se lo concedió a título personal a Leopoldo. Éste dirigió durante los años siguientes su colonización y explotación, abanderando la lucha contra la esclavitud y sirviéndose del personal y las estructuras administrativas y militares del Estado belga. Leopoldo intentó financiar los gastos por sí mismo, como había exigido el Parlamento belga, pero cuando la empresa sobrepasó claramente las posibilidades económicas del monarca, éste solicitó ayuda del presupuesto nacional (1886). Los sucesivos préstamos para financiar la presencia en el Congo concedidos a Leopoldo por el Estado belga acabaron por atribuir a éste la titularidad del territorio; pero con tales prevenciones de la opinión pública contra la idea colonialista, que el Parlamento no aceptó la donación real hasta 1908. Le sucedió en el trono su sobrino Alberto I de Bélgica. |
El 25 de agosto de 1830, poco después de la Revolución de Julio en Francia, Bruselas se sublevó. Los disturbios se propagaron por todo el país y el 27 de septiembre las tropas gubernamentales de los Países Bajos evacuaron la mayor parte de las provincias del sur (sólo las ciudadelas de Amberes, Maastricht y de Luxemburgo permanecieron en manos de los ejércitos lealistas. Desde el 25 de septiembre se formó un gobierno provisional, que elaboró la Constitución de Bélgica, optando por una monarquía. La corona belga fue ofrecida en primer lugar a Luis de Orleans, duque de Nemours, hijo del rey Luis Felipe I de Francia, que la rechazó por prudencia y para evitar conflictos diplomáticos. Durante un tiempo incluso se barajó la posibilidad de situar a Bélgica como estado independiente dentro de una unión personal en torno al rey de los Países Bajos, pero finalmente fue rechazada por el gobierno belga, sobre todo ante el recrudecimiento de los conflictos (el 27 de octubre el ejército neerlandés bombardeaba la ciudad de Amberes). La formación del estado belga (1830-1914) El 4 de octubre de 1830, un gobierno provisional proclamó la independencia de Bélgica y el 3 de noviembre fue elegido el Congreso nacional belga entre unos 30 000 electores. El 7 de febrero de 1831 se aprobó la constitución del nuevo estado. La mayoría de los electores procedían de la burguesía y el francés fue elegido como único idioma oficial. La opinión general era que los francófonos eran mayoría en Bélgica, pues el francés era, durante esta época, la lengua de la élite y de la clase dominante que se había apoderado del poder político. En Flandes, así como en Valonia y Bruselas, el pueblo usaba sus lenguas regionales. El 4 de noviembre de 1830 se inició una conferencia en Londres sobre el futuro de Bélgica: finalmente las grandes potencias decidieron reconocer la independencia de Bélgica el 20 de enero de 1831. Se estableció una monarquía y el trono fue entregado por defecto al príncipe alemán Leopoldo de Sajonia-Coburgo-Gotha (tío de la reina Victoria de Gran Bretaña), que se convirtió en Leopoldo I de Bélgica el 21 de julio de 1831. Bélgica declaró su neutralidad en la política internacional. Historia de las fronteras Las fronteras de Bélgica no fueron definitivamente fijadas hasta 1839 con la escisión de Limburgo (provincia creada en 1795 sobre el territorio del Principado de Lieja) y la independencia de Luxemburgo como Gran Ducado (hasta el momento todo Luxemburgo formaba parte de Bélgica, salvo la propia ciudad de Luxemburgo). La Revolución industrial En el siglo XIX, disponiendo de carbón y de hierro, Bélgica inició su Revolución industrial y durante un tiempo fue la segunda potencia industrial del mundo, tras Inglaterra. El centro de poder industrial del país se encontraba en [[Región |Valonia]], donde ya existía una antigua tradición de extracción y metalurgia del hierro y del carbón. El país también se convirtió en el segundo productor mundial de acero y carbón. Experimentó un rápido desarrollo similar al inglés, gracias a la iniciativa del Estado y al disponer de un sistema bancario favorable a las inversiones industriales, que dotaron al país de uno de los mejores sistemas ferroviarios de Europa. Los centros principales se encontraban en Gante y Lieja. Bélgica contaba ya en 1830 con una industria textil muy desarrollada y una siderurgia en expansión. Este crecimiento económico fue posible por la confluencia de varios factores. Primero el notable incremento demográfico. Luego, la disponibilidad de unos medios de transporte baratos (ríos y canales) y la abundancia de materias primas (carbón y hierro), posibilitaron el desarrollo de la siderurgia. Además, el apoyo de las sociedades crediticias y la banca completaban este juego de elementos favorables para el desarrollo de las nuevas formas industriales. El imperio colonial El rey Leopoldo II, hijo de Leopoldo I y rey desde 1865 dirigió a título privado la colonización del Estado Libre del Congo con el objetivo de obtener una colonia prestigiosa para Bélgica. El territorio de la actual República Democrática del Congo (Congo-Kinshasa, antiguo Zaire), se convirtió en su dominio personal y no la cedió al gobierno de Bélgica hasta 1908 ante la presión de la opinión pública internacional por los crueles abusos cometidos sobre la población indígena conocidos como el Genocidio congoleño (1885-1908). La explotación de las riquezas del Congo fue confiada a los agentes y burócratas belgas instalados en el territorio y a varias empresas concesionarias, cuyas exacciones y crímenes contra la población congoleña se volvieron tristemente célebres. Para obtener caucho, rubíes, diamantes, oro y marfil en grandes cantidades, los indígenas fueron sometidos a trabajos forzados y a un régimen de terror en el que se masacraron aldeas enteras. Aunque se desconoce un número objetivo de víctimas se han hecho varias estimaciones (como en el libro Los Fantasmas del rey Leopoldo, de Jean Stengers, y Congo: mitos, realidades, historia de Duculot y Gembloux). Las estimaciones abarcan tanto las víctimas directas de las masacres como las que fueron producidas por la desestabilización de la agricultura, la huida de la población. Las estimaciones varían entre 6 y 10 millones de personas. En 1908, ante la presión internacional, el gobierno de Bélgica asumió la administración del Congo. La constitución belga prohibía al gobierno invertir dinero estatal en sus colonias. Todas las inversiones debían ser financiadas por fondos privados o por la propia colonia. En setenta y cinco años Bélgica convirtió a la colonia del Congo en un gigante agrícola y minero fuente de materias primas y divisas. Sin embargo, la inmensa mayoría de la población congoleña quedó excluida del crecimiento económico. Los salarios de la población eran ínfimos, el sistema de formación tradicional fue sustituido por escuelas primarias. La forma de organizar la coexistencia de negros y blancos de hecho confirmó la segregación racial, aunque de forma menos rigurosa que el "apartheid" de Sudáfrica, y sin ser sostenida por una ideología claramente vinculada al racismo. Se alzaron vivas críticas, sobre todo desde el ámbito cristiano, contra el sistema colonial, notablemente en La Revue nouvelle. Varias figuras blancas y negras son las que fomentan los gestos a favor de la independencia del Congo, entre los que convendría destacar el Manifeste de Conscience africaine (Manifiesto de la Conciencia africana), dirigido por el cardenal Joseph-Albert Malula. Por lo que se refiere a Bélgica, durante mucho tiempo se llevó a cabo una política y propaganda paternalista sobre la colonia del Congo, reflejada en obras como Tintín en el Congo (1931), que glorificaba la "misión civilizadora" de Bélgica. Esta visión paternalista estaba muy extendida por toda Europa, sobre todo en la década de 1930. De la Primera a la Segunda Guerra Mundial En 1914, en aplicación del plan Schlieffen, Alemania, que se encontraba en guerra contra Francia, invadió Bélgica para atacar a los ejércitos franceses desde el norte. Contrariamente a lo que se esperaban los militares alemanes, la resistencia del ejército belga resultó fuerte. De hecho, en algunos momentos de los primeros días de la invasión, el ejército alemán se vio obligado a retroceder, reduciendo la rapidez establecida previamente en el plan Schlieffen. Se necesitaron quince días y un ejército de 100 000 hombres para reducir las fortificaciones de Lieja. El ejército belga, liderado por el rey Alberto I, finalmente se vio obligado a retirarse, aunque contraatacó en Amberes en septiembre. La imprevista resistencia de los belgas entorpeció los planes de los alemanes, cuyo objetivo era atravesar en apenas unos días el territorio belga para atacar Francia, que de esta forma ganó un tiempo valioso para movilizar sus tropas. En su avance entre agosto y septiembre, los alemanes causaron numerosos destrozos y atrocidades en territorio belga. La violación de la neutralidad belga provocó la entrada en guerra del Reino Unido. Sin embargo, a pesar de la resistencia, Bélgica terminó completamente ocupada durante toda la guerra. El gobierno belga se exilió y refugió en Sainte-Adresse, en El Havre. A instancias del gobierno belga, el ejército colonial del Congo declaró la guerra a Alemania y atacó las colonias alemanas de Camerún y África Oriental con la ayuda de los colonos franceses, británicos y portugueses. Después de la guerra, Bélgica obtuvo de la Sociedad de Naciones la tutela sobre Ruanda y Burundi. Durante el período de entreguerras (1918-1939), Bélgica, como el resto de Europa, sufrió los efectos de la Gran Depresión económica. En 1940, Bélgica fue nuevamente ocupada por Alemania. Después de librar un combate, a menudo considerado como una resistencia desesperada contra un enemigo muy superior, durante dieciocho días, en la batalla de Lys, donde pereció aproximadamente la mitad del ejército belga, el rey Leopoldo III decidió capitular, contra el parecer del gobierno belga exiliado en Londres. Muchos consideraron esta decisión del monarca belga como una traición, mientras que otros lo vieron como un gesto de solidaridad con los soldados capturados por los invasores. El rey permaneció en Bélgica como prisionero de guerra, negándose a ejercer funciones oficiales, incluso habiéndosele ofrecida por Adolf Hitler una posición en el nuevo régimen a finales de 1940. El rey Leopoldo III estuvo en contacto con los secretarios generales y burócratas del gobierno de ocupación, que mantuvo en marcha la maquinaria administrativa del país en el ámbito del orden legal, el abastecimiento, economía, asuntos internos. En 1941 se desposó en secreto con Lilian Baels, un matrimonio sin validez jurídica por la ley belga, y una decisión que fue mal recibida por los belgas. También provocó malestar en el país el hecho de que la mayoría de los prisioneros belgas valones permanecieron encarcelados hasta el fin de la guerra, mientras que casi todos los prisioneros belgas flamencos fueron liberados tras la capitulación del monarca. La monarquía perdió popularidad en Valonia y en Bruselas, mientras que el VNV (nacionalistas flamencos próximos al fascismo), aumentaron su fuerza en Flandes. La colaboración belga con los nazis estuvo marcada por la división entre valones y flamencos. La SS formó una división en Valonia, pero la mayor parte de la colaboración política e intelectual se concentró en Flandes, mientras que en Valonia la resistencia belga concentraba sus fuerzas, realizando varias acciones de sabotaje industrial contra objetivos estratégicos. En Flandes varios elementos del nacionalismo flamenco vieron en la colaboración una herramienta para avanzar en sus objetivos políticos. Por otra parte la configuración del nacionalismo conservador flamenco se encontraba más próximo ideológicamente al nacionalsocialismo alemán. Fue por esta razón que los alemanes se atrajeron a los nacionalistas flamencos con medidas como la liberación de los prisioneros de Flandes. Por lo que se refiere a las colonias belgas, durante la Segunda Guerra Mundial el Congo se desligó por completo del gobierno de ocupación y proporcionó materias primas y recursos materiales a los Aliados, y en concreto el uranio con el que se construyeron las bombas atómicas que pondrían fin a la Segunda Guerra Mundial. Después de 1945 Después de la Segunda Guerra Mundial, Bélgica se convirtió en uno de los miembros fundadores de la OTAN, la Comunidad Económica Europea y la Unión Europea. Debido al papel impopular del rey Leopoldo III durante la Segunda Guerra Mundial y varias manifestaciones en su contra, en 1950 se celebró un referéndum sobre la monarquía, y por un estrecho margen, el rey Leopoldo fue aceptado como monarca. No obstante, la mayoría de los valones se pronunciaron en contra y su regreso fue mal aceptado provocando varios disturbios en Valonia. Finalmente Leopoldo III decidió abdicar en favor de su hijo Balduino I, lo que permitió la continuación de la monarquía belga y un regreso a la calma, pero la cuestión monárquica marcó definitivamente una ruptura entre las fuerzas políticas belgas. Después de varios años de efervescencia nacionalista tras la Segunda Guerra Mundial el 4 de enero de 1959 el gobierno belga anunció reconocer la independencia del Congo y decidió fijar la fecha del 30 de junio de 1960 para la independencia tras una mesa de negociaciones en Bruselas. Los partidos más anticoloniales ganaron las elecciones legislativas y presidenciales. Joseph Kasa-Vubu fue elegido presidente y Patrice Lumumba primer ministro. El 30 de junio de 1960, la colonia belga accedió a la independencia tras seis meses de preparativos. El nuevo país sufrió varios disturbios internos, y Bélgica intervino para asegurarse de que no se produjera una nacionalización de los recursos naturales, apoyando la secesión de las dos provincias mineras de Katanga y Kasai del Sur. Joseph-Désiré Mobutu se apoderó del poder en el Congo, y ordenó el encarcelamiento de Lumumba, que fue asesinado en la cárcel con la complicidad de los servicios secretos belgas. A partir de 1980 la corrupción y mala gestión del régimen de Mobutu arrojaron al Congo en la miseria y la guerra civil. Después de 2005, Bélgica se esforzó por ayudar a la nueva República Democrática del Congo en su marcha hacia una verdadera democracia. En Bélgica las décadas de 1960 y 1970 destacaron por un cambio en el flujo económico. Flandes se desarrolló poco a poco, convirtiéndose en la región más productiva y próspera del país, en detrimento de Valonia, afectada por sucesivas crisis industriales. La crisis de Valonia, entre sus diversas causas, se debió al desinterés del sector privado por invertir en la región, el radicalismo sindical y la debilidad de los poderes públicos para salir de la crisis. En 1964 se llevó a cabo una huelga de médicos para presionar al gobierno, que pretendía la instauración de un sistema de sanidad público (Ley Leburton). Dicha huelga duró del 1 al 18 de abril. El líder de los huelguistas fue André Wynen. La protesta tuvo repercusión internacional, pues durante la huelga se produjeron varias muertes achacables a la falta de asistencia médica. Federalismo y tensiones comunitarias Debido a la presión conjunta de los nacionalistas flamencos y de los regionalistas valones, Bélgica evolucionó progresivamente hacia un estado cada vez más federalista. Las reformas institucionales convirtieron el antiguo estado unitario en una estructura cada vez más centralizada de carácter federal, e incluso confederal. Las leyes lingüísticas de 1963 definieron el ámbito y el uso de las tres lenguas oficiales del país (francés, flamenco, alemán), estableciendo un sistema lingüístico muy complejo y estricto. La constitución de 1994 introdujo algunas reformas en el estado federal y en 2004 los nacionalistas flamencos expresaron su deseo de modificar la constitución para crear un estado confederal que permitiera la secesión de Flandes llegado el momento. El 31 de julio de 1993 se produjo la muerte del rey Balduino I en Motril (Granada), en el sur de España. Todo el país sufrió ante la muerte del popular monarca y miles de personas desfilaron por el palacio de Bruselas para despedir al monarca. A sus funerales acudieron numerosos jefes de Estado y de gobierno, así como miembros de la familia Sajonia-Coburgo-Gotha. Por primera vez la reina Isabel II de Inglaterra y el emperador Akihito de Japón acudieron a unos funerales en el extranjero. Tras la muerte del rey Balduino I, su hermano se convirtió en rey de los Belgas con el nombre de Alberto II. Su esposa se convirtió en la reina Paola. Actualmente, tienen tres hijos: el príncipe Felipe, la princesa Astrid y el príncipe Lorenzo. Aunque el rey Alberto II ha conservado los mismos valores que su predecesor, ha modernizado considerablemente la imagen de la monarquía belga, considerada muy austera durante el reinado de Balduino y Fabiola. Asimismo, con sus hijos y nietos le ha proporcionado un toque más familiar. El 3 de julio de 2013, el rey Alberto II anunció en un discurso televisado que decidía abdicar en favor de su hijo el príncipe Felipe, duque de Brabante, hecho que se realizó el 21 de julio, día nacional de Bélgica. |