Luis Alberto Bustamante Robin; Jose Guillermo Gonzalez Cornejo; Jennifer Angelica Ponce Ponce; Francia Carolina Vera Valdes; Carolina Ivonne Reyes Candia; Mario Alberto Correa Manríquez; Enrique Alejandro Valenzuela Erazo; Gardo Francisco Valencia Avaria; Alvaro Gonzalo Andaur Medina; Carla Veronica Barrientos Melendez; Luis Alberto Cortes Aguilera; Ricardo Adolfo Price Toro; Julio César Gil Saladrina; Ivette Renee Mourguet Besoain; Marcelo Andres Oyarse Reyes; Franco Gonzalez Fortunatti;
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alamiro fernandez acevedo |
Alejandro Florián José, conde Colonna-Walewski (4 de mayo de 1810 – 27 de octubre de 1868) fue un político y diplomático polaco y francés. Hijo ilegítimo de Napoleón I y su amante, la condesa Maria Walewska. |
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Biografía. Nació cerca de Varsovia, en Polonia. En 1814, acompañó a su madre la isla de Elba a visitar a su padre biológico, quien en 1812 lo había nombrado conde Waleswski en la nobleza imperial. Cuando contaba con catorce años se negó a entrar al ejército ruso, escapando a Londres y luego a París, donde el gobierno se negó a extraditarlo ante las autoridades rusas. En 1830, el rey Luis Felipe I lo envió a Polonia, donde luchó por la independencia polaca durante el Levantamiento de Noviembre, siendo delegado del gobierno revolucionario en Londres en busca de apoyo británico. Sin embargo, después de la toma de Varsovia, se naturalizó francés y fue nombrado ayudante del mariscal Étienne Maurice Gérard. Al año siguiente, en 1831, se casó con lady Catherine Caroline Montagu, hija de George Montagu, 6.º conde de Sandwich, con quien tuvo dos hijos. Sin embargo, lady Caroline falleció en París dos años después y él pidió ser enviado a África, donde fue nombrado capitán de la Legión Extranjera francesa, después cazador en los Chasseurs d'Afrique (Cazadores de África) y, finalmente, director de Asuntos Árabes en Orán, Argelia. Sus dos hijos fallecieron en 1833 y 1835. A su regreso a Francia, pasó como capitán de húsares, pero renunció en 1837 y comenzó a escribir para teatro y prensa. Se ha especulado que colaboró con Alexandre Dumas en Mademoiselle de Belle-Isle y en una comedia, L'école du monde, producida por el Teatro Francés, en 1840. Ese mismo año, vendió el periódico Le Messager des chambres al entonces ministro de Asuntos Exteriores, Adolphe Thiers, quien lo envió en una misión al sultán Mehmet Alí, en Egipto, y luego François Guizot, a Argentina para colaborar al embajador británico, lord Howden. En 1846, se casó en segundas nupcias con Maria Anna Catherine Clarissa Cassandra di Ricci, hija de Zenobio, conde de Ricci, y de la princesa Isabella Poniatowska. La pareja tuvo cuatro hijos, aunque, ya antes, en 1844, el conde Walewski había tenido una hija ilegitima con Rachel Félix, amante de Victor Hugo. En 1848, su primo, el príncipe Luis-Napoleón Bonaparte, se convirtió en presidente de la Segunda República francesa. Fue nombrado ministro en Florencia (1849) y embajador en Nápoles (1850), Madrid (1851) y Londres (1851), siendo en esta última ciudad donde negoció el reconocimiento del Segundo Imperio Francés, después de golpe de Estado de su primo. En 1855, fue nombrado senador y ese mismo año fue nombrado ministro de Asuntos Exteriores en reemplazo de Édouard Drouyn de Lhuys. Al año siguiente, como representante francés, presidió la Conferencia de París que puso solución a la Guerra de Crimea. Se opuso a su primo, el emperador, con respecto a los intereses franceses en Italia, renunciando a su puesto en 1860 |
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Napoleón "
"Napoléon par la Grâce de Dieu
Empereur des Français, Roi d'Italie,
Protecteur de la Confédération du Rhin,
Médiateur de la Confédération Suisse,
à tous présents et à venir, Salut :
Notre chère et amée Marie, Comtesse Colonna Walewska, née Laczinska, au nom et comme agissant pour Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, son fils mineur, né à Walenitz, en Pologne, Grand Duché de Varsovie, le quatre mai mil huit cent dix, en vertu de l'autorisation spéciale que Nous lui en avons donnée par Notre décret du cinq de ce mois, Nous a fait exposer que par ledit décret Nous avons bien voulu faire donation audit Colonna Walewski des Biens situés dans le Royaume de Naples, désignés en l'Etat joint au susdit décret, lesquels font partie de Notre domaine privé, à l'effet d'en composer le Majorat que Nous avons institué par le même décret en faveur dudit Colonna Walewski et auquel Nous avons attaché le Titre de Comte de l'Empire ; que désirant jouir de l'effet de cet acte de Notre munificence Impériale, et des honneurs que Nous y avons attachés, Elle s'est retirée par devant Note Cousin le Prince Archichancelier de l'Empire, chargé spécialement de l'exécution de Notre dit décret.
En conséquence, Notre dit Cousin le Prince Archichancelier de l'Empire a fait examiner la demande de l'exposante par Notre Conseil du Sceau des Titres, suivant les formes établies par Notre Statut du premier mars mil huit cent huit, et Nous a présenté les conclusions de Notre Procureur général, ainsi que l'avis de Notre Conseil du Sceau des Titres sur le vu dudit décret du cinq de ce mois.
A ces causes, et d'après les mêmes considérations qui ont déterminé Notre dit décret, Nous avons, par ces présentes, signées de Notre main, érigé et érigeons en Majorat, les Biens désignés en l'Etat joint au décret précité, ainsi que la maison d'habitation destinée à faire le siège dudit Majorat en France, que ladite Impétrante sera tenue d'indiquer : aux termes de Nos décrets des trois mars mil huit cent dix et onze juin mil huit cent onze : auxquels Biens Nous attachons, à toujours, le titre de Comte ; ladite érection de Majorat, ainsi titré, faite en faveur dudit Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski et de sa descendance masculine, directe et légitime, soit naturelle, soit adoptive, par ordre de primogéniture de la manière établie par Nos Statuts du premier mars mil huit cent huit. Voulons de plus que dans le cas où ledit Comte Walewski viendrait à décéder sans enfans mâles, ses filles, s'il en a, issues d'un légitime mariage, recueillent par portions égales, entre elles, les Biens composant ledit Majorat, pour la portion recueillie ainsi par chacune d'elles, demeurer transmissible avec pareil titre de Comte à la descendance directe et légitime, soit naturelle, soit adoptive, de chacune d'elles, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, de la manière établie par Nosdits Statuts. Erigeant dès à présent, pour le cas prévu, chacune desdites portions, en autant de Majorats distincts, auxquels Nous attachons le Titre de Comte. Pour jouir par ledit Comte Walewski, et ceux appellés après lui, des Biens composant ledit Majorat, à la charge que ces biens feront retour à Notre domaine privé dont ils ont été tirés dans l'un ou l'autre des cas ci-après : 1° de décès dudit Comte Walewski sans postérité : 2° de l'extinction de sa descendance masculine : 3° de l'extinction de la lignée masculine issue de l'une ou l'autre des filles dudit Comte Walewski et qui aurait été appellée, par l'effet de Notre volonté ci-dessus exprimée, à recueillir une portion du Majorat.
Et à la charge en outre, tant que durera la minorité dudit Comte Walewski et dans le cas prévu par l'article neuf de Notredit décret, de la jouissance réservée en faveur de ladite Marie, Comtesse Walewska, des biens qui composent ledit Majorat, conformément aux articles six et neuf de Notredit décret, et sous les conditions imposées à cette jouissance ; comme aussi à la charge de la pension fixée par les articles sept et huit du même décret dans les différens cas prévus et indiqués par ces articles.
Enfin à la charge par ledit Comte Walewski, et par ceux appellés après lui à recueillir ledit Majorat, ou les Majorats formés des mêmes Biens, de se conformer à toutes les conditions prescrites par Nos statuts et décrets.
Permettons audit Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, de se dire et qualifier Comte de Notre Empire, en tous actes et contrats, tant en jugement que dehors. Voulons qu'il soit partout reconnu en ladite qualité et jouisse des honneurs attachés à ce Titre, en prêtant le serment prescrit par l'article trente sept de Notre second Statut du premier mars mil huit cent huit. Voulons qu'il puisse porter en tous lieux les armoiries des Comtes de Walewski, telles qu'elles sont figurées et coloriées au Blason joint aux présentes ; lesquelles armoiries sont : Parti, au premier d'azur à la colonne d'or, sommée d'une couronne du même : au deuxième de gueule à l'écharpe nouée, d'argent : franc quartier des Comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'Ecu, et pour livrées bleu, rouge, jaune, blanc.
Chargeons notre Cousin le Prince Archichancelier de l'Empire de donner communication des présentes au Sénat et de les faire transcrire sur ses registres ; Car tel est Notre bon plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Notre Cousin le Prince Archichancelier de l'Empire y a fait apposer, par Nos ordres, Notre Grand Sceau en présence du Conseil du Sceau des Titres.
Donné à Königsberg, le 15 juin 1812 mille huit cent douze.
Scellé le dix septembre mil huit cent douze.
Le Prince Archichancelier de l'Empire,
Cambacérès
Napoléon" |
Napoleón "
Emperador de los franceses, rey de Italia,
Protector de la Confederación del Rin,
Mediador de la Confederación Suiza,
a todos los presentes y futuros, Máx:
Nuestro querido y amiga María, condesa Walewska Colonna, nacido Laczinska nombre y actuando nombre de Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, su hijo menor de edad, nacido en Walenitz, Polonia, Gran Ducado de Varsovia, 4 de mayo de mil ochocientos diez, en bajo un permiso especial que le hemos dado por Nuestra decreto de cinco de este mes, que ha explicado que en dicha Orden, Rogamos a donar auditoría Colonna Walewski de la propiedad situada en el Reino de Nápoles, designado por el Estado unió el decreto antes mencionado, que son parte de nuestra privada, en el hecho de componer Majorat que hemos establecido por el mismo decreto a favor de que Colonna Walewski y al que le hemos dado el título de Conde de Imperio; deseando que gozan del efecto de este acto de generosidad Nuestra Imperial y honores que hemos unido a ellos, se retiró en la Nota frontal primo príncipe Archicanciller del Imperio, específicamente responsable de la ejecución de Notre dice Decreto.
Como resultado, nuestro primo dijo que el príncipe Archicanciller del Imperio hizo considerar la solicitud del peticionario por nuestro sello Consejo de valores, según las formas establecidas por el Estatuto de nuestra 1 marzo de mil ochocientos ocho, y nos presentó el nuestras conclusiones del fiscal general y el consejo de nuestro Consejo del Sello de Valores en la presentación del Decreto de cinco de este mes.
A estas causas, y desde las mismas consideraciones que determinaron nuestra dicho decreto, que, por la presente, firmado con la mano, y construir construyendo en Majorat, los bienes designados en el estado unimos al citado decreto, y la vivienda proyectada para acomodar dijo Majorat en Francia, dijo Impétrante se requerirá al estado: bajo Nuestra decretos del mes de marzo 3810, y 11 de junio de mil ochocientos once: atribuimos propiedad que, en aún así, el título de Conde; dicha erigir Majorat y titulado, hecho en favor del citado Alexander Florian Joseph Colonna Walewski y sus descendientes varones, directos y legítimos, naturales o adoptivos, por orden de primogenitura en la forma establecida por nuestros Estatutos de 1 de marzo de mil ochocientos ocho. ¿Quieres más que en el caso de que dicha Comte Walewski vienen a morir sin hijos varones, hijas, si tiene, viniendo de un matrimonio legítimo, se reúnen en partes iguales entre ellos el mencionado componente de bienes para la Majorat porción de recogida de este modo por cada uno de ellos, permanecerá transmite con un título de Conde de descendientes directos y legítimos, sean tan natural o adoptivo, de cada uno de ellos, de varón a varón, por orden de primogenitura, según lo establecido por nuestros dichos artículos. Erigiendo ahora, para el caso previsto, cada una de dichas partes, tantos primogenitura distinta, la cual damos el título de conde. Para disfrutar por el conde Walewski dijo, y de los mencionados ya que, según él, las propiedades de los componentes Majorat dijo, con la condición de que dichos activos regresar a nuestra área privada que fueron despedidos en uno u otro de los siguientes casos: 1 de muerte cuentan dijo Walewski sin la posteridad: 2 de la extinción de su descendencia masculina: 3 de la extinción de la línea masculina después de una o las otras chicas, dijo Conde Walewski y que habría sido llamado por el efecto de nuestro deseo expresado anteriormente, para recoger una parte del mayorazgo.
Y asimismo instruye, por la duración de dicha minoría Count Walewski y según lo dispuesto por el artículo nueve de nuestra dicho decreto, el disfrute reservado para dicha Marie, condesa Walewska, los bienes que componen dicho acuerdo Majorat en los artículos seis y nueve de nuestra dicho decreto, y en las condiciones impuestas a este disfrute; como también a la carga de la pensión fijada por los siete y ocho artículos de la Orden en los diferentes casos previstos e indicados por estos artículos.
Finalmente transmitidas por el conde Walewski dijo, y después de él los conoce como recoger dicho mayorazgo, o implicaba formado de la misma propiedad, que se cumplen todas las condiciones prescritas por nuestros estatutos y decretos.
Permitir auditoría Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, decir y calificar Conde de Nuestro Imperio, en todos los actos y contratos, tanto en el juicio fuera. ¿Quieres que sea reconocida por todos lados en dicha calidad y disfruta de los honores adjuntos a ese título, al tomar el juramento prescrito por la sección 30 de septiembre de Nuestro segundo estado del primero de marzo de mil ochocientos ocho.
Es posible que quiera usar en todas partes las armas de los Condes de Walewski, como figurado y coloreado con Blason adjunta al presente documento; cuyos brazos son: Partido en la primera columna de azur, un dorado rematado por una corona de la misma: la segunda cara de la bufanda anudada, plata: barrio cuenta franco del ejército, la superación de la novena de la ECU, y entregado a azul, rojo, amarillo, blanco.
Cargar nuestro primo el príncipe Archicanciller del Imperio de revelar estos para el Senado y transcribirlos en sus libros; Para tal es nuestro placer. Y así que esto es algo firme y estable para siempre, nuestro primo el príncipe Archicanciller del Imperio hizo el anuncio, por nuestros pedidos, Nuestra gran sello en presencia de Valores sello del Consejo.
Dado en Königsberg 15 de junio 1.812.812.
Sellado 10 septiembre de mil ochocientos doce.
Prince Archicanciller del Imperio,
Cambacerés
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Guerra Civil de España. |
Jesús Jiménez Zaera: «Octubre del 34 no fue el comienzo de la Guerra Civil» 05 Oct 2024 /Miguel Ángel Santamarina / Desperta Ferro, España, Guerra civil
Las consignas eran claras: levantarse, luchar, resistir. Manuel Otero, representante sindical en el denominado Frente Único de Sama desde enero de 1934, siguió las instrucciones hasta las últimas consecuencias. Su historia —y la de sus vecinos— está recogida en una imagen. En la foto se le ve desnudo, con los músculos tensados, las manos y los pies atados. Aguanta el equilibrio sobre la barra, la mandíbula le va a estallar, sus torturadores no van a poder con él. En Asturias tenían claro cómo hacer esa lucha, pero se quedaron solos en el intento: las huelgas triunfaron en el País Vasco y Madrid, pero no pasaron de ahí. En Cataluña la insurrección fue otra cosa: Companys, aprovechando la confusión, salió al balcón para declarar un efímero Estado catalán. Los obreros asturianos no iban a dejar que las reformas de la República fueran revertidas por el nuevo gobierno que había formado Alejandro Lerroux con la CEDA (Confederación Española de Derechas Autónomas). Otero y sus compañeros lo tenían claro: La Revolución era asturiana o no era. Noventa años después de la Revolución de 1934, Jesús Jiménez Zaera edita para Desperta Ferro Octubre 1934, una obra colectiva que da las claves sobre lo que pasó —y lo que no— en España durante esas semanas. Hablamos en Zenda con Jesús del miedo que daba Gil Robles, de la leyenda negra de Largo Caballero y de la represión que sufrieron los revolucionarios. —¿Lo de octubre de 1934 fue una insurrección, una huelga, un golpe de Estado, una revolución para evitar la llegada del fascismo o todas esas cosas a la vez? "La Revolución de Asturias es una revolución en el sentido literal y estricto del término. ¿Sirve para valorar todo lo que sucede en esas semanas? Difícilmente" —Tiene mucho de eso último. La palabra «octubre» —el título del libro— pretende recogerlo todo sin especificar nada. Nos encontramos con diversos acontecimientos con distintas caras: una revolución, en el caso de Asturias, eso es indudable; en algunos lugares fue simplemente una huelga, no voy a decir pacífica, pero pasiva por lo menos; e incluso en el caso catalán fue una insurrección de corte institucional, que no tuvo nada que ver con lo que ocurrió en el resto del país y con el corte obrerista de estos hechos. Esa es la dificultad de utilizar sólo un término. Hay lectores que interpretan que al evitar alguno de estos conceptos estás haciendo una valoración u ocultando algo. Lo que ocurre es que es muy complicado. Intentamos trasladar esa complejidad al libro para no llevarnos esa primera impresión que tenemos todos. La Revolución de Asturias es una revolución en el sentido literal y estricto del término. ¿Sirve para valorar todo lo que sucede en esas semanas? Difícilmente. —Lerroux y su partido defendían la separación entre Iglesia y Estado, las reformas y el autogobierno de los territorios. ¿Por qué ese golpe de timón para incluir a la CEDA en su gobierno? —En primer lugar, porque tienen una necesidad parlamentaria. Las mayorías que existían en el parlamento en ese momento exigían que la derecha posibilista, la derecha de la CEDA, fuese un sostén del gobierno. Y es esa derecha la que presiona en octubre del 34 para entrar en el Gobierno, cuando a lo largo de todo el año lo único que había hecho era apoyar desde fuera. También es verdad que el Partido Radical, durante todo ese periodo de tiempo —de diciembre del 33 hasta octubre del 34—, está sufriendo una cierta descomposición. De hecho, hay una escisión en el partido, la de Martínez Barrio, que dará lugar más adelante a la Unión Republicana, un partido mucho más afín a las posturas de la izquierda republicana de Azaña. Hay un desgaste del poder y otro por las divisiones internas. Ese viraje, esa congelación de las reformas, da alas a la derecha para realizar una contraofensiva desde un punto de vista patronal y parlamentario. Todo eso provoca que la derecha fuerce su entrada en el gabinete de ministros para que haya una gobernabilidad. Gil Robles tenía un plan muy estudiado y medios para acceder al poder en distintas fases, y ésta era una de ellas. —¿Era tan peligrosa la CEDA? ¿Tanto miedo daba Gil Robles? "Había preocupación y miedo a la CEDA y a su líder, Gil Robles" —Lo que nos confirma la prensa y también la documentación de la época es que la percepción era esa. Gil Robles era un personaje que se asemejaba al caso austriaco, a Engelbert Dollfuss, por sus simpatías por la Alemania nazi. La preocupación y el miedo a la CEDA y su líder, Gil Robles, existían. Otra cosa es que de forma retrospectiva podamos discutir, algo que se sigue haciendo, si ese era un peligro real y cuál era el alcance de esa amenaza. Ese peligro se veía como un riesgo para la esencia de la República: ser transformadora y reformista. Mi opinión personal es que ese riesgo existía y que probablemente esas derechas habrían llevado la República a un régimen de corte moderado, anulando el corte reformista hasta reconducirlo hacia la monarquía. ¿Había un peligro fascista? Eso es muy complicado aseverarlo. En historia los acontecimientos que no se consuman hay que tener mucho cuidado a la hora de analizarlos. La CEDA era un partido complejo, en el que había sectores de Democracia Cristiana y había otros seducidos por el autoritarismo y por una cierta fascistización imperante en Europa.
—Para entender la Revolución de Octubre necesitamos mirar a otros lugares de Europa, como Grecia, Alemania y Francia. —Ese periodo de entreguerras, que coincide con la crisis económica del 29, es conocido como el momento de crisis de las democracias, todas ellas muy frágiles en aquel momento. Hay unos regímenes liberales y parlamentarios, por supuesto, pero el concepto de una democracia participativa, amplia, universal, todavía está en pañales. Estamos en un momento embrionario de las democracias, en el cual hay una amenaza del autoritarismo, no sólo del fascismo, sino también del totalitarismo soviético y del conservador de corte militarista. Eso es algo común en toda Europa. Para un sector de la izquierda republicana —no tanto de la izquierda, sino del republicanismo liberal— había una amenaza. Y el contexto alimentó muchísimo esa percepción. En las organizaciones obreras la experiencia de Alemania y de Austria en particular tuvo una gran influencia; eso se ve en la prensa de ese periodo de una forma notoria. —¿Cuál fue el papel del Partido Socialista en la insurrección de 1934? —El Partido Socialista es el protagonista del libro. Esa amenaza de la que hemos hablado, el miedo a que la CEDA acceda al gobierno, el temor de que el fascismo llegara a España, era compartida por todas las organizaciones obreras. En ese momento, el papel del Partido Socialista es único. La influencia de las alianzas obreras es escasa; muchos de los partidos que las formaban eran minoritarios. La izquierda comunista era secundaria en esos años. El peso del Partido Socialista es fundamental: pasa de ser un partido del régimen, por así decirlo —buena parte de la legislación laboral de 1933, en el campo y la industria, es obra suya—, a una postura francamente insurreccional y de rebelión contra la legalidad republicana. —¿Y cuál fue el rol de Largo Caballero? "No comparto esa leyenda negra de Largo Caballero de los últimos años, que tiene mucho que ver con los procesos de mitificación posteriores del personaje" —Largo Caballero es uno de los personajes más interesantes de este proceso. Comparto con otros autores que dentro de la triada de líderes que tenía el Partido Socialista en aquel momento, junto a Prieto y Besteiro, Largo Caballero era el más importante y el más genuino. La idea de la radicalización del Partido Socialista viene de la historiografía de los 70 y, en cierto modo, de las tesis que defendía Julio Aróstegui. Una de las muchas interpretaciones que se da en nuestro libro es que esa radicalización, protagonizada por el «caballerismo», era la que más se ajustaba a lo que pedían las bases y los cuadros medios del partido. Largo Caballero supo interpretar esa pulsión y canalizar la frustración al sentirse engañados por no haber podido desarrollar su labor legislativa dentro de los márgenes de la República. Lo que no comparto, desde luego, es esa leyenda negra de Largo Caballero de los últimos años, que tiene mucho que ver con los procesos de mitificación posteriores del personaje, según la cual él fue el revolucionario irresponsable que llevó al país a los sucesos de Octubre de 1934, y por extensión a la Guerra Civil. Eso no tiene sostén académico.
—¿Qué habría pasado de haber tenido una mayor implicación la CNT? —Sin hacer proyecciones, el concurso de la CNT podría haber sido decisivo. La escasa movilización en ciertos territorios, como en Aragón, donde tenía mucho peso el anarquismo, pudo ser decisiva. Esa ausencia de compromiso de la CNT restó éxito a la insurrección. Eso sucedió, en parte, por la rivalidad con el Partido Socialista, y también por el intento de insurrección de 1933 que había dejado exhausta a esta organización. Este mismo caso se da también con el sindicalismo en el campo. Hay un desgaste innecesario en junio de 1934 con la huelga campesina, que el propio Largo Caballero les reprochó. Lo que está claro es que donde la Revolución tuvo más repercusión fue en Asturias, la región donde más organizaciones obreras se sumaron al Partido Socialista, incluso las anarquistas. Sin entrar en futuribles, por lo que sabemos da la sensación de que la abstención del anarquismo fue una de las causas del fracaso. —Esas diferencias entre los partidos de izquierda durante la Revolución de Octubre anticipan lo que ocurrirá durante la Guerra Civil en el bando republicano, ¿no? —Las divergencias que hubo durante la Guerra Civil en el bando republicano son herederas de ese periodo. Esa fractura brutal que supuso la Guerra Civil tiene sus antecedentes. Esa división, la difícil convivencia entre socialismo y anarquismo, llegó también a la guerra, una situación que se agravó con el protagonismo que adquirió el Partido Comunista. Desde 1933, en el Partido Socialista también había rivalidades entre el centrismo prietista, el izquierdismo caballerista y el giro a la derecha de Besteiro. —Lo de Companys declarando la independencia duró poco tiempo, pero añadió tensión. ¿El factor nacionalista fue una de las causas del fracaso? "El caso catalán es muy curioso y es muy difícil encontrar una explicación que lo integre en todo ese proceso de octubre de 1934" —El caso catalán es muy curioso y es muy difícil encontrar una explicación que lo integre en todo ese proceso de octubre de 1934. En Cataluña se produce también la insurrección obrera, pero la gran novedad es que la Generalitat proclama el Estado Catalán dentro de la República Federal Española, un poco en la línea de lo que había hecho Francesc Macià en 1931. Este movimiento no tuvo una concreción muy clara en sus pretensiones. Entre sus impulsores se detectan dos líneas: una federalista, que encabeza Companys, cuya pretensión es radicalizar el modelo territorial de la República para crear una organización federal, y otra, la de Badia, que tenía una postura netamente separatista. Esas diferencias provocaron que la causa no prosperase. En mi opinión, hay un punto de oportunismo para aprovechar la situación que se está creando en todo el país por la huelga revolucionaria. El dato diferenciador de Cataluña es que esa insurrección se hace desde las instituciones. —¿Por qué no hubo un seguimiento masivo de la insurrección en Madrid? —La lógica dice que si hay un movimiento revolucionario para hacerse en el poder, éste debe comenzar en la capital, en Madrid. Hay relatos, elaborados de forma ligera, aunque no malintencionados, en los que se dice que la Revolución comenzó en Asturias y se extendió por todo el país. Eso no fue así. Obviamente el centro de la insurrección tenía que ser Madrid, que es donde estaba la dirección del Partido Socialista. ¿Qué ocurre en Madrid? En la capital se comprueba la impotencia del Partido Socialista para llevar a cabo un movimiento insurreccional. Los socialistas llevaban un año amenazando con una acción contundente si la CEDA entraba en el gobierno. Estamos en los albores de la paramilitarización. De forma paralela a la radicalización ideológica, la organizaciones juveniles empiezan a hacer acopio de armas. Hay una retórica de la violencia en las calles, aunque todavía un poco incipiente. La Revolución fracasa en Madrid porque no hay un plan demasiado elaborado para tomar el poder. La huelga fue un éxito total durante una semana, pero la parte insurreccional, dirigida por las juventudes socialistas —con una ideología más influida por el bolchevismo—, denotó una notable falta de fuerza. La conclusión que sacaron la juventudes socialistas es que fueron abandonadas por el resto del partido y que con más apoyo habrían conseguido su objetivo. Creo que esto era más un desideratum que otra cosa. El Partido Socialista no tenía objetivos ni estrategias ni unos planes de carácter revolucionarios. Ese es el motivo que provoca que fracasen cuando se ven impelidos a actuar.
—¿Qué importancia tuvo la «sanjurjada», el intento de golpe de Estado del general Sanjurjo en 1932, en lo de octubre de 1934? —No creo que hay una relación directa. —Pero se suele incluir en la cadena de hechos. —Sí que es verdad que en esa cadena de conflictos que llevan al final de la República todos los presupuestos guardan una relación, pero no están necesariamente en la misma trayectoria que desembocaría en la Guerra Civil. La «sanjurjada» sirvió para que los reformistas se dieran cuenta de que la República vino al mundo con unos enemigos declarados; los sectores alfonsinos, monárquicos y tradicionalistas lo habían dejado claro desde el principio. Ese intento de golpe de Estado dejó claro quiénes eran los amigos y quiénes los enemigos de la República. No creo que haya una relación más directa entre la «sanjurjada» y octubre. —Esta fue la primera vez que los militares coloniales practicaban sus métodos en la península. El general López Ochoa mandó fusilar a cuatro regulares por las atrocidades cometidas contra civiles. ¿Fue el africanismo de las tropas oficiales un agravante en esa represión? ¿Por qué la represión en Asturias es tan brutal? "Más que una represión organizada son matanzas en caliente. Esas tropas trasladaron una lógica de combate, que es en la que se habían formado" —Esa represión venía implícita con lo que estaban viviendo esas tropas coloniales en África. No hay datos que puedan demostrar que se ordenó desde un mando una represión tan dura. Más que una represión organizada son matanzas en caliente. Esas tropas trasladaron una lógica de combate en la que se habían formado. Utilizar al ejército para mantener el orden público es un problema que han tenido los estados desde siglos atrás; esto es algo que hemos resuelto los gobiernos democráticos hace unos pocos años. Esos soldados no estaban preparados para gestionar un problema de orden público con civiles. —¿Cuál fue el papel de Franco en esa represión? —Esa idea existe, no lo niego, pero no me atrevo a asegurarlo. No tengo esos datos. Uno de los terrenos más cenagosos de octubre del 34 a la hora de abordarlo es que la interpretación de este hecho se fundamenta en los mitos que se crearon, tanto desde la derecha como desde la izquierda, años más tarde. La represión también se encuadra dentro del apartado de esos mitos como uno de los puntos clave de la insurrección. —¿Pudo haber acabado la insurrección de octubre de 1934 en guerra civil? —Yo creo que no. Este tema ahora mismo es muy discutido y es la razón por la que octubre de 1934 sigue vigente. Esa idea la descartaría de entrada. Octubre de 1934 no fue el inicio de la Guerra Civil Española. Claro que hay una relación: fue un antecedente grave que dejó un escenario de polarización que obligó a determinados relaineamientos políticos a la izquierda y a la derecha, pero esos cambios no están dirigidos hacia un futuro enfrentamiento, sino a intentar gobernar la República por unos cauces constitucionales. El proceso que va desde octubre del 34 hasta el 36 pudo ser traumático, pero todo transcurrió dentro de las vías constitucionales. Ni siquiera octubre del 34 es un punto de inflexión. No hay un cambio de gobierno, no hay un cambio de leyes. |
FIL Guadalajara Los supervivientes del exilio español: “Ningún país del mundo nos acogió como lo hizo México” Un documental y una mesa de debate en la FIL organizados por EL PAÍS con miembros del exilio republicano profundiza sobre sus vidas en el país de acogida.
David Marcial Pérez Guadalajara - 01 DIC 2024 Conchita Michavila volvió a España en los años sesenta, casi tres décadas después de haber salido rumbo a México siendo una niña de cuatro años como otros miles de exiliados republicanos. En Madrid pasó mucho tiempo con un tío suyo que le contó cosas duras de aquella España de la que huyó su familia. Su padre era un abogado socialista y su tío, un militante falangista, que le dijo a su sobrina: “Si tu padre no se llega a marchar, yo mismo lo hubiera matado. Pero no te angusties, si le veo ahora, lo que voy a hacer es darle un abrazo”. La anécdota la contó este sábado la propia Michavila, de 86 años, en la mesa Los supervivientes del exilio español en México, organizada por EL PAÍS en la Feria Internacional del Libro de Guadalajara, FIL, cuya edición de este año tiene a España como país invitado. El episodio retrata bien la crueldad homicida del golpe militar de 1936 que acabó derrocando al gobierno democrático de la Segunda República española después de tres largos años de Guerra Civil. Unas penurias que contrastan con la infancia de aquellos niños que llegaron a México. “Tuvieron una infancia gozosa y una juventud libre en el país que los acogió”, explicó Carmen Morán Breña, la periodista de El PAÍS que moderó el evento, que arrancó con un documental producido por el diario que profundiza, con entrevistas y una detallada investigación de archivo, en las vidas de los exiliados en México. Además, El País Semanal publica hoy un número especial dedicado al exilio mexicano. “Fuimos niños felices, aunque es cierto que vivíamos un poco en una burbuja”, contó otra de las ponentes, Aída Pérez, de 86 años. Ella, como casi todo el resto de hijos de exiliados, estudio en el Colegio Madrid, junto al Vives, los dos centros educativos fundados por refugiados republicanos. “Desde los choferes al jardinero, todos eran exiliados”, recordó Pérez, que considera que todos ellos llegaron verdaderamente a México cuando entraron en la UNAM, la gran universidad mexicana. Otro contraste más, casi todos y todas estudiaron una carrera. El padre de Pérez era telegrafista, su madre, ama de casa. Ella estudió arquitectura. “No se concebía otra cosa que no fuera ir a la universidad”. En gran medida, la República trasladó a México los ideales truncados por el golpe militar, como por ejemplo la educación como herramienta de progreso y libertad. Michavila recuerda por ejemplo lo que le decían sus amigas en España cuando les contaba que había estudiado biología: “¿Para qué? Si tú vas a cuidar a tu marido”. México ayudó con armas y comida al bando republicano español durante la Guerra Civil. Condenó antes que ningún otro país en la arena internacional la dictadura franquista. Fue el principal destino americano de los exiliados y sede del Gobierno durante los años cuarenta. El repaso al contexto histórico y político corrió a cargo de Fernando Serrano Migallón, 79 años, hijo del fiscal que acompañó al Gobierno republicano durante su salida y al que su padre le puso de tercer nombre Lázaro, por el presidente mexicano Lázaro Cárdenas, quien abrió la puerta a los refugiados. Economista además de historiador, Serrano Migallón enfatizó la identidad tan particular que constituyó para ellos el hecho de ser exiliados: “La migración es esperanza, pero el exilio es abandono y tristeza. Nosotros llegamos a México con una idea de temporalidad. ‘Cuando esto pase vamos a dejar de estar aquí y vamos a volver”. Siguiendo con esa idea, citó también una frase de uno de los grandes escritores de la novela de la Revolución, Mariano Azuela: “Los exiliados llegaron a México dispuestos a todo menos a quedarse, que es lo que finalmente hicieron”. Muchos de los que llegaron de niños sí volvieron, pero a pocos de los padres, que se juraron no volver a su país hasta que muriera el dictador Franco, les dio tiempo a regresar. Los que sí lo consiguieron, en 1987, fueron los de Conchita Michavila. Recordó que en el avión iban todo el viaje exultantes cantando canciones republicanas. Pero cuando el piloto anunció por megafonía que estaban entrando en territorio español, todo fue silencio y suspiros. “Cumplieron el sueño de volver a España, pero fue muy fuerte para ellos. Tanto que a los tres meses se murieron los dos”. Michavila recordó también el agradecimiento a México, donde se casó, formó su familia y ha vivido gran parte de su vida. Pérez fue más allá y contó que ha participado en muchos foros con exiliados que llegaron a otros países, como Suecia o Noruega. “Ningún país del mundo nos acogió como lo hizo México. No solo el Gobierno, el pueblo también”. |
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